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LA TRIBUNE DU GRAND SUD NEWS
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24 juin 2016

CAMEROUN: Plan d’urgence triennal: Mbwentchou en mode macho

Image2Par Christophe Kuluh Bitsende

Le tour de la ville de Yaoundé en visite de l’état d’avancement des travaux inscrits au plan d’urgence triennal pour la ville de Yaoundé a permis de comprendre que l’avis d’une femme quelqu’en soit sa valeur ne comptera jamais aux côtés de Tonton Jean Clau.

En adjoignant à Jean Claude Mbwentchou une dame, le Chef d’Etat avait cru très bien faire. Seulement, au fur et mesure que le temps passe, l’on se rend compte que c’était de la peine perdue. Jeudi 16 juin dernier après avoir rétrocedé 60 logements sociaux à la Direction de la Sécurité Présidentielle à Olembe,   place a été donnée à la visite des chantiers du plan d’urgence triennal de la ville de Yaoundé. Celle-ci malheureusement a donné lieu à une énième séance de machisme l’incrépide pouvoiriste. Ayant constaté au niveau de la pose du lieu dit décente pakita, Mme Dibong née Biyong Marie Rose, Sécretaire d’Etat auprès du Minduh,  qui constate avec stupéfaction le mur d’un centre de santé carrément laissé en pleine rue attire en vain l’attention de son chef qui joue à la sourde d’oreille. “Je trouve que cette maison devait être détruite. C’est aberrant de constater que ces travaux ont esquivé par je ne sais quelle alchimie. Le jour où une voiture dérapera ici et trouvera les patients et les médécins dans l’enceinte de l’hôpital, on n’aura que nos yeux pour pleurer pour une situation qui aura pourtant été évitée dès le départ.” En bon macho, ces propos ne pouvaient être qu’un coup d’épée dans un verre d’eau. Et rien de plus! La tendance de certains hommes de la trame de Mbwentchou  à mettre en avant de manière exacerbée et exclusive son pouvoir ou son autorité de patron de ministère et de croire que la femme lui  serait inférieure dans tous les domaines ou dans les domaines prestigieux, pensant ainsi qu'il est logique que cette dernière soit cantonnée aux tâches subalternes, au point d’ignorer la pertinence de toutes les préoccupations de Mme la Sétat et autres techniciens urbanistes sur la situation sus-évoquée (photo illustrative). Elle qui pourtant est habitée naturellement d’un instinct maternel avéré n’aura jamais aussi été humiliée de sa vie. Elle qui entend prévenir les catastrophes au niveau de ce centre de santé qui empiète largement sur la chaussée.

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