Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA TRIBUNE DU GRAND SUD NEWS
Archives
Publicité
18 juin 2016

Italie: le secours de l'église catholique revivifie les immigrés

image

La situation ce matin à l'église saint Antoine de Padoue de Ventimille (Italie) est maitrisée


Ce matin, la situation était calme, plus d'agitation, ni de protestation. Une ambiance de grande collaboration. Les lieux sont de plus en plus vides. On passe des 750 enregistrés il y a une semaine 250 immigrés maximun ce matin. L'initiative de l'église locale sous l'impulsion de l'évêque et le service caritas et des volontaires de tout horizon sont à louer. Nos frères ne manquent presque de rien. Une chose très bonne est la prescription de la caritas de ne pas recevoir les biens usés comme dons pour ces frères. Chaussures, habits, sous-vêtements sont neufs et de qualité. Nos frères ont trois repas par jour. Les conditions d'hygiène ont également été améliorées avec l'acquisition des douches et toilettes mobiles. Les dons arrivent tous les jours et la bonne gestion de la caritas permet de subvenir aux besoins de tous. Un autre point important est la délicatesse avec laquelle l'église catholique représentée par le service caritas et les volontaires chrétiens, traitent les fidèles musulmans qui sont en plein dans le jeûne du mois de Ramadan. Une cohabitation plus que pacifique entre chrétiens et musulmans. " impossible n'étant pas camerounais, on a une fois de plus rencontré un compatriote originaire de la région de l' ouest. Il est en aventure et ce n'est pas facile, mais ne renonce pas, comme beaucoup d'ailleurs. Question intéressante: pourquoi le camps se vide? La frontière française étant fermée, quelques frères africains vivants à Nice ont saisi la balle au bond. " l'occasion fait le larron" dit-on souvent. Ces frères font passer la frontière moyennant une somme de 120€ par personne. Voilà la situation ici. De toutes les façons, l'adage populaire qui dit: " ailleurs est mieux" ne trouve pas sa confirmation ici.

Moan Nnam, envoyé spécial 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité