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LA TRIBUNE DU GRAND SUD NEWS
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23 juillet 2016

JMJ ACTU: Auschwitz, une machine infernale

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1940-1945, cinq ans pendant lesquelles la volonté humaine a atteint le paroxysme de sa cruauté.
Ce que nous avons vécu ce matin dans les camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz et Birkenau n'aura pas de sens sans un rappel historique.


Auschwitz est le symbole du monde de la terreur, du génocide et de l'Holocauste décidée par les Allemands en 1940 dans les banlieues de la ville de Oswieçim qui, comme d'autres parties de la Pologne a été occupée par le troisième bataillon allemand pendant la seconde guerre mondiale. Le nom de la ville a été changé en " Auschwitz " et c'est le même nom qu'a pris le camp. Pendant les années qui suivaient, le camp a été agrandi. Il était composé de Auschwitz I, Auschwitz-Birkenau et Auschwitz III Monowitz avec au moins 50 sous camps.
Les premiers à arriver dans le camp étaient des polonais et tous ont péris en prison. Après sont arrivés les prisonniers de guerre de l' Union Soviétique, les Romains et des prisonniers d'autres nationalités. En 1942, le camp devient le site du plus grand meurtre en masse du genre humain, commis contre les Juifs européens s'inscrivant dans le projet de l'Allemagne d'alors d'exterminer le peuple juif. La majorité des juifs, hommes, femmes et enfants déportés à Auschwitz étaient immédiatement envoyés à Birkenau juste après leur arrivée pour être tués dans les chambres à gaz.
Les allemands tuèrent au moins 1.100.000 personnes à Auschwitz ( juifs pour la plupart, mais aussi des romains, polonais et des prisonniers de guerre soviétique.
Presque vers la fin de la guerre, comme pour détruire les traces de leurs horribles crimes, les hommes de la brigade des SS ont commencé a démonter et à détruire les chambres à gaz et les crématorium et autres bâtiments brûlant tous les documents par la même occasion. Le fut libéré le 27 janvier 1945 par les soldats de l'armée rouge.
Voilà l'environnement dans lequel les jeunes ont vécu ce matin. C'était douloureux de revoir ce lieu histoire. Quelques témoignages recueillis sur le terrains laissent entrevoir une grande douleur. Pour une italienne, " je suffoquais " pour une autre " je ne trouve aucune justification, c'est une grande injustice ". Nous avons approché aussi quelques jeunes espagnols pour l'un, " est terrible" et pour l'autre " non est possible ". C'est un peu sur cette " désolation sans consolation " que laissons le camp. La journée s'achève par la messe. 

À Auschwitz (Pologne), Petrus Aboleya envoyé spécial.

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